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Les femmes dans l’industrie du café

Les femmes dans l'industrie du café : ce que vous devez savoir

Les femmes sont l’épine dorsale de la production agricole, représentant près de la moitié de la main-d’œuvre mondiale dans ce domaine. Pourtant, en raison des profondes inégalités entre les sexes, plusieurs de ces femmes ne sont pas en mesure de réaliser leur plein potentiel, et l’industrie du café n’y fait pas exception.

L’écart entre les sexes dans la production de café

Parvenir à l’égalité des sexes commence par comprendre ce qui doit être changé. Voici donc un portrait global de la situation des femmes dans l'industrie du café.

Un écart salarial significatif

En 2014, l’écart des revenus dans sept organisations de producteurs d’Afrique de l’Est a été mesuré à 39 %. La prédominance masculine dans le transport et la vente finale de café aggrave aussi la disparité de revenus entre hommes et femmes. Lorsque les hommes reçoivent l’argent des ventes de café, les femmes ont plus de mal à y accéder.

Le double fardeau

Les femmes sont souvent confrontées à un « double fardeau », car elles travaillent non seulement sur les fermes, mais s’occupent aussi des tâches ménagères quotidiennes, que ce soit l’éducation des enfants, le transport de l’eau, la préparation des repas, l'entretien de la maison, etc.

Des entrevues avec des couples de producteurs de café en Ouganda ont révélé que les femmes travaillent un nombre disproportionné d’heures par rapport aux hommes. Les hommes avaient une journée de travail de huit heures, tandis que les femmes travaillaient jusqu’à 15 heures par jour, y compris le total des heures consacrées à la production de café et aux tâches ménagères.

Un manque de ressources et de support

Jusqu’à 70 % du travail dans les plantations de café — plantation, cueillette, transformation, tri, etc. — est effectué par des femmes selon le rapport 2018 de l’Organisation internationale du café (OIC). Malgré tout, des recherches démontrent que les femmes ont systématiquement un accès plus faible aux ressources comme la terre et le crédit que les hommes.

Bien que les agricultrices soient de plus en plus nombreuses, les rôles décisionnels dans la production de café restent encore largement entre les mains des hommes, que ce soit par rapport au commerce, à l’exportation ou au travail en laboratoire. En effet, les femmes ne représentent que de 3 % à 20 % des propriétaires dans les pays en développement.

Les productrices à faible revenu et autochtones, tout particulièrement, sont plus susceptibles d’avoir moins accès aux ressources, à la formation sur le café et aux réseaux commerciaux dont elles ont besoin pour améliorer le rendement et la qualité du café et commercialiser leurs récoltes.

Bref, les femmes sont généralement limitées à des rôles moins influents dans la chaîne de valeur du café.

 

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